En passant par Gibraltar

Ayant laissé les amis au Nord de la Sicile, je poursuis ma route vers l’ouest, samedi 25 et dimanche 26 juin , vers la sud de la Sardaigne, Cagliari, ce ne fût pas une traversée idéale, trop peu de vent donc voiles aidant le moteur, puis le vent s’améliorant, je déroule le genacker, cette grande voile d’avant, des dauphins viennent jouer entre les étraves , ce sont des moments de grand plaisir, qu’ils y restent 20 minutes ou juste quelques sauts.

 

 

 

 Ce vent favorable ne dure pas, voiles affalées, il bruine, pleuvote, le bateau roule avec la houle.

Au matin il pleut mais le vent revient et permet d’aller dans la bonne direction.

 

Et , dans le cockpit, l’endroit couvert à l’extérieur, j’aperçois un petit oiseau, un verdier je crois, trempé, transi qui se cache dans un coin abrité, nous sommes à 45 km des côtes, il a un peu perdu le nord...

 

 

 Il profite de l’ouverture de la porte du carré pour s’y réfugier , et progressivement séché ses plumes, volete un peu , se repose mais ignore le pain et l’eau que je lui propose. Il a trouvé un petit coin à son goût, et s’y tient. 

 

 

   Arrivé près de la marina de Cagliari, je n’aurai pas le plaisir de le voir regagner la terre ferme, car la manœuvre m’appelle.

 

Voilà, je suis amarré à la marina saint Elma, déjà connue, car il y a six ans j’y étais passé, une sensation de retour, de reconnaissance intense, je suis en pays connu, terme qui me gêne un peu mais paraît adéquat aujourd’hui.

 

     Je retrouve la ville ancienne, enclose, ses petites rues si étroites pour lutter contre la chaleur, des linges qui sèchent, des travaux d’aménagement qui donnent une autre ambiance à ces lieux historiques et architecturaux.

 

   Un beau musée d’objets régionaux, une belle vue vers le port des cargos, et à l’opposé sur le lagon protégé où se réfugient des milliers de flamants roses.

 

 

  Je gagne toujours vers l’ouest, Chia, Porto Teulada, et Calassetta au sud de la Sardaigne.

 

     J’y suis le WE festif de la pêche au thon rouge , ancestrale, avec un filet qui est progressivement resserré, et la mise à mort, je n’y suis pas allé, mais ça attire un monde fou.

 

 

Traversée Sardaigne Minorque.

 

Trois jours et trois nuits de mer, quasiment tout au moteur, ça devient un refrain... Lassant.

 

Marie m’y rejoint pour une semaine, j’avais envisagé un peu trop rapidement sur la carte un trajet des baléares d’est en ouest, mais rythme trop soutenu, nous sillonnerons la côte sud de Minorque.

 


 

    Belle île peu atteinte par le tourisme de masse qui sévit sue les autres îles ou sur la côte espagnole.

 

     Des mouillages assez sauvages, dans des baies aux eaux claires, le soir marche sur le chemin douanier qui fait le tour de l’île, très bien tracé et balisé, il serait intéressant de prévoir une dizaine de jours pour le parcourir en entier. 

 

 

 

Ce seront ensuite de longues navigations, vers le continent, puis la côte sud est espagnole:  Gibraltar, Tarifa, Cadix 

- très belle ville.

 

 

Puis Alvor où nos amis portugais ont une maison , mais n’y sont pas, à ce moment. 

 


 

Cascais, à l’entrée du Tage sur lequel se trouve Lisbonne.

 

Comme je le craignais, lés alises portugais se lèvent , vents contraires qui me bloquent une petite semaine.

 

 

J’en profiterai pour visiter Lisbonne, il y a pire ! :-) 

 

 

 Enfin un vent favorable revient et permet ma progression vers le nord, où nous nous retrouverons prochainement.

 

Amitiés et bises 

Bernard

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