JOUR DE FETE À KALYMNOS

La mer Égée est grecque depuis plus de trois millénaires, malheureusement elle ne l'est pas toujours restée, les envahisseurs ont été nombreux, les principaux furent les vénitiens et surtout les ottomans -turcs qui sont restés de 1522 à 1912, tandis que le continent était libre depuis un siècle.

 

À la fin de la guerre italo-turque, en 1912, les îles du Dodecanese se sont retrouvées , de fait sinon de droit, sous domination italienne, jusqu'à la fin de la 2e guerre mondiale, elles ont rejoint la Grèce en 1947.

 

C'est bien récent, pourtant leur identité grecque, ethnique,culturelle , religieuse et architecturale ne peut être mise en doute. Malgré un certain nombre de constructions officielles, du plus mauvais style italianisant de l’époque...

 

   
 Ces iles s'étendent en arc de cercle, du nord-ouest au sud-est, le long de la côte turque, parfois juste à 3 km.

Quelques copies d’écran de cartes nautiques de la région, avec la direction et force du vent.

 


Lors d'une escale, un samedi d'automne sur l'île de Kalymnos, les ouvriers municipaux pavoisent la ville, pour l'anniversaire de la libération de leur ile, le lendemain. Des le début de la matinée affluent les participants et les inévitables marchands du temple, ballons, barbe à papa et autres friandises.

 

La cérémonie débute à l'heure grecque, une bonne demi heure de retard, par les discours, heureusement pas trop longs, des autorités civiles, d'un pope et d'un militaire, sabre et goupillon.

Toute l'île est là, la moitié défilera sur le front de mer, applaudie par l'autre moitié depuis les trottoirs, parents, amis, voisins, tout le monde se connaît, sous un beau ciel bleu couleur de Grèce.

 

Chacun s'est mis sur son trente-et-un!

 

Les participants sont soit en costume local, soit dans la tenue de leur école , profession ou autre corps constitué , militaires, scouts, tous défileront dans la bonne humeur, sous les flonflons d'une harmonie municipale qui , malgré les répétitions de la veille, n'est toujours pas au top.

 

La décontraction est de mise, les groupes se dispersent souvent avant le virage qui marque la fin du cortège, militaires et scouts seront les plus disciplinés.

Puis c'est la dispersion, on bavarde, les terrasses des bistrots font le plein...  Seul ce petit garçon, dont le ballon s'est envolé, n'est pas à la fête. À l'an prochain !

 

Un immense MERCI à Eric dont la compétence et la patience m'ont permis d'accéder aux arcanes délicates ( non, non, mais oui pour moi!) de ce site JIMDO, où j'espère très vivement vous donner des nouvelles plus régulières que ces derniers temps, et vous permettre de suivre le cheminement de Mandala.


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